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Aînés en perte d'autonomie

Adapter son rôle de proche aidant quand son proche déménage en résidence

Votre proche a récemment emménagé en résidence ? Il est normal que vous vous posiez des questions et que cette transition soit chargée d’émotions, à la fois pour vous et votre proche. Voici quelques conseils pour vous aider à mieux comprendre et gérer cette nouvelle étape. 

Accueillez vos émotions face à ce changement

Prendre la décision d'héberger un proche en résidence peut être difficile. En tant que proche aidant, il est normal que vous ressentiez un large éventail d’émotions. Celles-ci peuvent varier en fonction de la relation que vous entretenez avec votre proche et des circonstances de son déménagement. Voici quelques émotions que vous pourriez ressentir.

Inquiétude. Vous pourriez vous sentir inquiet pour la sécurité et le bien-être de votre proche maintenant qu’il ne vit plus avec vous ou près de vous. Vous pourriez vous demander si le personnel de soins s’en occupe bien et si votre proche s’adapte à son nouvel environnement.

Culpabilité. Après avoir passé un certain temps auprès de votre proche, vous pourriez vous sentir coupable qu’il déménage en résidence. Vous vous demandez peut-être si vous auriez pu éviter le déménagement ou si vous avez pris la bonne décision.

Tristesse. Devoir se séparer d’un proche avec lequel vous avez vécu une partie de votre vie ou encore avec lequel vous aviez des interactions tous les jours peut laisser un grand vide dans votre quotidien. Il s’agit d’un changement de vie important et il est tout à fait normal que vous ressentiez du chagrin.

Soulagement. Vous pourriez ressentir un certain soulagement après le déménagement de votre proche. Il se peut que vous ayez passé beaucoup de temps à vous en occuper, à le soutenir et à en prendre soin. Savoir qu’il recevra les soins et le soutien dont il a besoin dans un environnement adapté peut vous rassurer et vous enlever une charge sur les épaules.

Stress. Le déménagement d’un aîné en résidence peut être une période stressante pour vous, car elle est accompagnée de nombreuses étapes et de choix difficiles. Vous pourriez vous être senti dépassé par les préparatifs du déménagement, les formalités administratives et les ajustements nécessaires, puis par le vide laissé par son absence. Vous pourriez aussi vous sentir stressé par la distance, les tâches que vous avez à accomplir ainsi que la conciliation entre votre travail, votre famille et votre rôle de proche aidant.

Sentiment de perte. Vous pourriez avoir l’impression d’avoir perdu votre rôle principal d’aidant ou de ressentir que les choses ne seront plus jamais tout à fait les mêmes. Il pourrait aussi vous arriver de penser que vous avez échoué à prendre soin de votre proche.

Chaque proche aidant peut vivre des émotions différentes dans cette situation. Il est important de les reconnaître, de les accueillir et de vous offrir un espace pour les exprimer. Au besoin, cherchez du soutien auprès d’un professionnel de la santé ou de votre réseau de soutien afin de vous aider à traverser cette période de transition.

Mise en garde

L’information présentée sur cette page ne constitue pas un avis ou un conseil juridique. Nous vous indiquons ce que dit la loi au Québec de manière générale. Pour obtenir un avis ou un conseil juridique concernant votre situation personnelle, consultez un avocat ou un notaire.